Les Nations unies estiment à huit milliards, le nombre d’êtres humains désormais sur terre. La conséquence d’une croissance démographique portée par une poignée de pays seulement.
Il y a de plus en plus de personnes sur terre. Et cette tendance devrait se poursuivre au cours des trois prochaines décennies. Ainsi se résume le dernier rapport prospectif de l’Organisation des Nations unies sur le sujet. Le document estime à 7 942 000 000 très exactement le nombre d’individus peuplant désormais la terre.
Un chiffre arrondi à 8 milliards dans les différents comptes rendus de la presse et qui devrait connaître des évolutions significatives dans les années à venir. Il est ainsi projeté à 8 512 000 000 en 2030 et à 9 687 000 000 20 ans plus tard. Soit en 2050.
Aussi paradoxal que cela puisse paraître, cette explosion mondiale de la population masque une tendance baissière d’au moins 1% dans plus de 60 pays, à en croire l’ONU.
L’Afrique comme locomotive
À l’origine de cette disparité, la croissance démographique exponentielle qui caractérise certaines nations. Parmi celles-ci figurent pêle-mêle l’Inde appelée à détrôner dès 2023 la Chine comme l’État le plus peuplé de la planète, les États-Unis, le Pakistan, les Philippines. À ceux-là s’ajoutent le Nigeria, la RD Congo, l’Éthiopie et la Tanzanie dans lesquels l’effectif global de la population devrait s’accroître plus que dans n’importe quelle partie du globe.
La population nigériane en l’occurrence – la plus grande du continent africain – devrait passer de 216 millions d’habitants actuellement à 375 millions en 2050. Soit une augmentation de 73% (159 millions de personnes). De quoi faire du pays le quatrième plus peuplé au monde derrière l’Inde, la Chine et les États-Unis.
Réactions mitigées
Les facteurs d’une telle hausse rapide de la population notamment en Afrique subsaharienne – 2,5% par an, soit plus du triple de la moyenne dans d’autres régions du monde – concernent la natalité. Et pour cause, il naît plus d’enfants sur le sol africain au sud du Sahara (4,6 naissances par femme) qu’ailleurs à travers la planète (2,3 naissances par femme).
À l’heure de l’exacerbation de la famine dans certaines régions du monde, les moins développées en l’occurrence, en raison entre autres de la guerre russo-ukrainienne, l’explosion démographique annoncée n’est pas accueillie positivement.
Beaucoup s’inquiètent en effet d’une rareté des moyens de subsistance à l’échelle mondiale. D’autant avec l’extrême concentration de la richesse globale entre les mains de quelques privilégiés. Une situation qui s’accompagne de la dégradation de l’environnement.
C’est la raison pour laquelle bon nombre d’acteurs économiques s’engagent à protéger la planète et ses ressources, comme le groupe européen d’investissement HLD. Le fonds dirigé par Jean-Bernard Lafonta réduit par exemple de 4% l’empreinte carbone de son portefeuille chaque année.
Depuis 2108, HLD systématise également les démarches ESG dans chacun de ses investissements. De plus, à travers le Fonds HLD Méditerranée, Jean-Bernard Lafonta soutient des projets de protection de l’environnement marin en Méditerranée.