Une colonne de fumée s'échappant de l'usine Lubrizol , à Rouen, après l'incendie

Incendie de Lubrizol : la solidarité s’organise pour héberger gracieusement les habitants de Rouen

 

Après l’incendie qui a touché l’usine chimique Lubrizol à Rouen (Seine-Maritime), la solidarité s’organise pour accueillir les habitants qui veulent quitter la zone, craignant une pollution de l’air et de l’eau. A ce jour, l’on enregistre plus d’un millier de propositions d’hébergement aux quatre coins de la France.

« Il fallait bien que quelqu’un fasse quelque chose »

Dans la nuit du mercredi 26 au jeudi 27 septembre 2019, un incendie a touché l’usine chimique Lubrizol à Rouen (Seine-Maritime). Au lendemain de ce sinistre, un élan de solidarité s’est mis en place pour venir en aide aux habitants qui cherchent à fuir la zone, craignant une pollution de l’air et de l’eau. C’est ainsi que des groupes Facebook ont été créés afin d’héberger gracieusement les Rouennais qui voudraient quitter la ville pour un moment. L’une des pages, intitulé Groupe soutien et hébergement pour les habitants de Rouen, fédère plus de 2.700 personnes. « Tout le monde se pose beaucoup de questions après ce qu’il s’est passé (…) C’est urgent ce qu’il se passe ! La santé des gens est en jeu : il y a des enfants, des femmes enceintes, des personnes âgées qui ont été exposées… On ne peut pas laisser faire ça, il fallait bien que quelqu’un fasse quelque chose », a déclaré Jordane Ott, une administratrice de la page.

Quelques propositions

Le groupe comptait lundi plus d’un millier de propositions d’hébergement aux quatre coins de la France. « Nous pouvons accueillir deux personnes à Royant, et avec de l’organisation un enfant. Possibilité de venir vous chercher à la gare si besoin. Nous ne demandons rien. Juste que vous restiez en bonne santé », a posté samedi matin une internaute. « Je suis dans l’Aveyron, un peu loin de chez vous. Mais j’ai une chambre avec un lit deux places et une chambre pour enfants, et si besoin j’ai un matelas supplémentaire. Voilà la maison et grande au calme à la campagne… », a écrit une autre originaire d’Occitanie. Notons enfin cette Sarthoise qui indique qu’elle a trois couchages disponibles plus un canapé convertible pour les Rouennais désireux de quitter leur ville temporairement.

Mettre de l’ordre dans tout ça

Face à l’afflux des propositions d’hébergement, les administrateurs de la page Facebook ont annoncé samedi la création d’un second groupe, fermé, destiné à répondre plus spécifiquement aux besoins des habitants de Rouen.

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