La Triennale de Milan, institution culturelle italienne, propose jusqu’au 1er septembre 2019 une exposition sur le thème « Broken Nature ». L’événement place le design au coeur des problématiques environnementales. Il nous invite à considérer les objets et leurs formes comme des potentielles solutions.
L’institution culturelle la Triennale a toujours mis en valeur la modernité. Pour cette édition 2019, il s’agit plutôt d’une rétrospective. Il est ici question de réfléchir sur la place du design des objets face aux enjeux climatiques et aux bouleversements croissants.
De nombreux objets sont présentés comme de potentielles solutions environnementales. Paola Antonelli, auteur et conférencière, est ici mise à l’honneur avec son intérêt « low-tech ». Y sont représentés des tenues en lin pour aller à la plage, qui évitent de se couvrir de crème solaire polluante, ou encore un tabouret fabriqué avec des canettes d’aluminium refondues.
L’exposition présente également d’autre inventions ingénieuses, comme un projet de toilettes qui récupérerait l’urine pour la transformer en engrais. C’est donc autour de thématiques environnementales diverses que le design et l’architecture des objets sont mis à l’honneur.
Certaines oeuvres demandent cependant de faire appel à un peu de philosophie. Le magazine Télérama explique que des maquettes, comme celle de la designer Sophie Breuil, sous-entendent une culture philosophique approfondie. Il faut donc s’armer de livre écrit par Georges Bataille, Michel Serres ou Claude Lévi-Strauss pour attester de la puissance de leur signification.