La société d’hébergement de fichiers Dropbox s’est engagée à atteindre, d’ici la fin de la décennie, la neutralité carbone pour l’ensemble de ses émissions, qu’elles soient directement ou indirectement liées à ses activités.
La société spécialisée dans l’hébergement de fichiers, Dropbox veut atteindre, d’ici 2030, la neutralité carbone pour l’ensemble de ses émissions, qu’elles soient directement ou indirectement liées à ses activités. Une ambition qui s’inscrit dans le cadre de sa nouvelle stratégie de développement durable. Il s’agit donc de compenser, entre autres les activités de data centers, de bureaux ainsi que les voyages professionnels de ses salariés à travers le monde.
Des objectifs pour les Scopes 1 et 2
Pour réduire les émissions directes liées à la fabrication de produits (Scope 1) et liées aux consommations d’énergie nécessaires à la fabrication de produits (Scope 2), Dropbox investira dans des technologies et des systèmes qui minimisent la consommation d’énergie, en particulier pour ses centres de données aux États-Unis et ses serveurs en Allemagne, en Australie et au Japon. Parallèlement, l’entreprise va passer à une électricité 100% renouvelable. Mais Dropbox n’a donné aucune indication sur les actions menées au niveau du scope 3. Cette catégorie regroupe toutes les autres émissions de gaz à effet de serre qui ne sont pas liées directement à la fabrication du produit, mais à d’autres étapes du cycle de vie du produit (approvisionnement, transport, utilisation, fin de vie…).
Dropbox souhaite également inciter ses employés à favoriser le télétravail « dans la mesure du possible », ajoutant que « les émissions des voyages d’affaires restants seront compensées ». L’entreprise compte actuellement plus de 2300 employés répartis dans 12 pays et qui voyagent dans le monde entier dans le cadre de leur travail.
32 heures de temps libre à chaque employé pour s’engager en faveur d’associations caritatives
Enfin, la société d’hébergement de fichiers affirme vouloir « mobiliser ses employés afin qu’ils utilisent leur temps libre pour des causes environnementales ». Chaque année, Dropbox accorde à chacun de ses salariés 32 heures de temps libre prises sur leurs horaires de travail habituel, pour leur permettre de s’engager en faveur d’associations caritatives. Dropbox fournit déjà des licences de service cloud gratuites à plus de 7000 organisations à but non lucratif et fait un don de plus d’un million de dollars chaque année à des associations caritatives. L’entreprise espère étendre ce travail.
« Nous ressentons une énorme responsabilité à créer un avenir plus durable. Il ne fait aucun doute que les effets néfastes du changement climatique ont un impact sur tout le monde et nous ressentons un besoin urgent d’agir. », a expliqué Bart Volkmer, directeur juridique de Dropbox et président de la Fondation Dropbox.