De Beers a organisé, durant la semaine du 24 au 28 juillet, son quatrième camp dédié aux STIM au Canada. Huit filles autochtones des Territoires du Nord-Ouest ont participé à cet évènement, au cours duquel elles ont appris la robotique, la cryptographie et les mathématiques.
De Beers, leader mondial de la distribution de diamants bruts, a organisé son quatrième camp dédié aux STIM (sciences, de la technologie, de l’ingénierie et des mathématiques) au Canada, du 24 au 28 juillet dernier. Cette édition a eu lieu en partenariat avec l’Université de Calgary (University of Calgary ou UCalgary), ville cosmopolite de la province de l’Alberta. Elle a enregistré la participation de huit filles autochtones des Territoires du Nord-Ouest. Les participants venaient précisément de Behchoko, Deline, Yellowknife et Hay River.
Découverte de divers aspects des domaines STIM
Pendant le camp, De Beers a assuré tous les frais, y compris l’hébergement, les repas et le transport avec le soutien de Summit Air. Côté pratique, les filles ont découvert divers aspects des domaines STIM, traditionnellement dominés par les hommes. Par exemple, elles ont pu apprendre la cryptographie, les mathématiques et la robotique via le Robot PowWow dirigé par IndigeSTEAM. Egalement, elles ont eu l’opportunité de construire des circuits électriques et des fils soudés, de passer une soirée à l’Observatoire astrophysique de Rothney et d’apprendre l’origami.
Un séjour amusant et inspirant
En outre, De Beers a permis aux filles de faire connaissance avec les pierres précises, en particulier le diamant qu’elle exploite depuis des décennies au Canada, en Afrique du Sud, au Botswana et en Namibie. Enfin, la compagnie a offert l’occasion aux participantes de profiter des installations récréatives de l’université de Calgary et d’aller au cinéma pendant leur séjour dans cette ville. Payton Larocque-Lafferty, une adolescente de 13 ans ayant participé à ce camp, a trouvé cette expérience très amusante. Mais la jeune fille retient surtout qu’elle a « beaucoup appris sur la robotique et l’astronomie ».
Le monde a besoin de compétences scientifiques
Pamela Ellemers, directrice principale des ressources minérales pour De Beers Canada, a confié pour sa part que « c’était vraiment inspirant de voir chacune des filles s’illuminer en participant aux différents ateliers ». Selon elle, ce genre d’initiative s’impose car « le monde a besoin de compétences scientifiques pour relever les plus grands défis de notre époque ». Par ailleurs, la responsable pense que De Beers contribue à « rendre l’enseignement des sciences de haute qualité accessible à tous », en particulier aux filles autochtones.
Dans le cadre du programme Building Forever
Une vision que partage Kristin Baetz, doyenne de la faculté des sciences de l’Université de Calgary. En effet, l’universitaire affirme que ce camp créé « davantage de passerelles pour les filles et les groupes autochtones vers les domaines scientifiques ». A travers ce séjour scientifique, De Beers souhaite initier 10 000 filles et femmes aux sciences, à la technologie, à l’ingénierie et aux mathématiques (STIM) d’ici 2030. Cette initiative fait partie du programme Building Forever qui vise à créer un impact positif et durable sur le secteur du diamant.
Des bourses d’études à des entrepreneures
Le plan Building Forever comprend 12 objectifs ambitieux, dont l’instauration de pratiques éthiques, le développement des communautés, la protection de l’environnement et la promotion l’égalité des chances. C’est dans ce dernier cadre que s’inscrit le camp dédié au STIM. Sur ce volet, De Beers attribue également des bourses d’études américaines de plusieurs milliers de dollars à des femmes canadiennes. Objectif : les accompagner dans le déploiement de projets dans les STIM. Aussi, on peut citer le programme Trailblazer Accelerator Female pour les entrepreneures.
De Beers détient une mine opérationnelle au Canada
Au Canada, De Beers ne possède plus qu’une mine de diamants en exploitation dans les Territoires du Nord-Ouest du Canada. A savoir le site de Gahcho Kué, qui a ouvert ses portes en 2016 et emploie plus de 600 personnes dans le pays. Cette année, la filiale d’Anglo Americain devrait fermer complètement ses mines Victor (Ontario) et Snap Lake (Territoires du Nord-Ouest) après plusieurs années de travaux de remise à l’état (dépollution des eaux et des sols et ré-végétalisation). Cependant, elle dispose de permis d’exploration de nouveaux gisements de diamants au Canada.