L’événement organisé au cœur de Manhattan devrait accueillir un nombre de participants record cette année. Une participation bien plus importante encore que la COP.
Il fut un temps, pas si lointain d’ailleurs, où la Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques (COP) était l’évènement par excellence du secteur économique ainsi que du monde des affaires, pour réaffirmer leurs engagements pour la cause écologique.
Ce n’est manifestement plus tout à fait le cas. Et surtout pas cette année où la Climate Week de New York (ou Climate Week NYC) a pris le dessus en termes de mobilisation. Organisé chaque année au mois de septembre, dans la ville américaine de New York comme l’indique son nom, l’événement est ouvert du 22 au 29 prochain.
Soit une semaine d’échanges autour des thématiques liées à la préservation de la planète avec un record de participants. En effet, le Wall Street Journal (WSJ) y annonce jusqu’à 100 000 autour de 900 événements, dont des Conférences, des tables rondes, des ateliers… Un programme assez diversifié.
Un catalyseur des énergies
Les thématiques prévues reflètent à la fois l’urgence écologique et les opportunités économiques liées à la transition bas-carbone. Les nouveaux marchés du carbone, les financements disponibles et les technologies innovantes seront également à l’honneur.
« Nous avons enregistré une hausse de 200% du nombre de hauts responsables nous contactant pour participer. Cette année, plus de 1 350 personnes se sont portées volontaires pour animer une session, contre moins de 650 l’année dernière alors que le nombre de plages horaires était à peu près identique« , indiquent l’organisation citée par le WSJ.
Cet engouement illustre la mobilisation grandissante sur les enjeux climatiques à l’heure où le réchauffement se manifeste de plus en plus à travers les inondations, les pics de chaleur, les typhons et de nombreuses autres catastrophes.
La COP au second plan ?
Surtout cette affluence surclasse celle attendue à la mi-novembre à la COP 29. En effet, selon le Wall Street Journal, 40 000 personnes devraient participer à ce rendez-vous climatique prévu à Bakou, dans la capitale azerbaïdjanaise.
Une destination pas toujours enthousiasmante, notamment pour les voyageurs en provenance d’Europe et des États-Unis. Ces derniers devant passer jusqu’à 19 heures de vol, escales et correspondances incluses.
« Si on réfléchit à la façon dont on veut utiliser le temps des dirigeants, on se demande : ‘Est-ce que le retour sur investissement justifie qu’un haut dirigeant passe plus de 20 heures de vol aller simple ?‘ », s’interroge Lucy Hargreaves, vice-présidente des affaires corporatives et de la politique climatique chez Patch dans les colonnes du WSJ.